vendredi, 29 mars 2024|

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Catastrophe au Japon

Pour Bruno Genty, Président de FNE, « Il est urgent que la prévention des risques soit une priorité absolue et que, face à des risques nucléaires croissants, on se donne les moyens d’en sortir par une politique énergétique qui privilégie avec constance et détermination la maîtrise des consommations et les énergies renouvelables »... Le communiqué FNE :

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Quelques remarques sur les incidents :

• La production d’hydrogène est consécutive à la formation d’oxyde de zirconium due à l’action de la vapeur d’eau sur la gaine en "zircaloy" portée à environ 1300°C, réaction chimique qui libère de l’hydrogène. Cette réaction chimique (par ailleurs exothermique) n’est possible donc que si la survenue de problèmes dans le réacteur a conduit à cette montée anormale de la température de la gaine.

• Les dispositions de l’Autorité de sûreté japonaise conduisent à la mise à l’arrêt automatique des réacteurs lorsqu’un séisme détecté dépasse un certain niveau. Dans le cas présent, les réacteurs avaient été mis automatiquement à l’arrêt.

• Les calculs de "dimensionnement" d’un réacteur consistent notamment à étudier les séismes et les inondations historiques (en France, les SMHD = Séismes maximaux historiquements vraisemblables) et à prendre des valeurs "majorées" de ces séismes et inondations. Il faudrait donc connaitre la "surcôte" du tsunami historique retenue par les autorités de sûreté japonaises pour porter un jugement sur la protection retenue contre les tsunamis. Il est clair que l’inondation est un risque important car la submersion des pompes, mues par un moteur électrique, les met hors d’usage.

Et des informations complémentaires :

Sur France Inter, M. Barré représentant d’AREVA indiquait que l’utilisation de l’eau de mer signifiait le choix de la perte définitive du réacteur : corrosion irrécupérable des composants du circuit primaire.

Par ailleurs l’article du Monde du 13 mars indique que 3 des réacteurs (sur les 6) du site de Fukushima-Daiichi étaient à l’arrêt au moment du séisme.

 
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