jeudi, 28 mars 2024|

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Grande-Synthe : population mobilisée, polyclinique sauvée

Cinq années de rudes combats menés pied à pied dans les années 70 par un maire (à l’époque René Carème), un conseil municipal et une population déterminés contre des décideurs qui n’estimaient pas prioritaire l’implantation dans un secteur pourtant défavorisé d’un établissement de soins et finalement en février 1977 la polyclinique de Grande-Synthe ouvrait toutes grandes ses portes et recevait ses premiers patients.

Équipement à but non-lucratif, ayant vu le jour hors programmation ministérielle et en marge de la carte hospitalière, la polyclinique animée par une équipe de médecins salariés, trouva rapidement sa vitesse de croisière et rien ne laissait présager qu’un jour ce maillon essentiel de la politique de santé dans le dunkerquois, allait voir son existence même remise en cause. Pour quelle raison ? Un manque de moyens financiers lui interdisant de s’équiper pour se moderniser et de conforter ses moyens humains. Cet établissement de santé allait-il disparaître dans l’indifférence générale ?

Eh bien non : 40 ans plus tard, l’on a assisté à un remake de la mobilisation des origines de l’établissement. Le maire, Damien Carème, les élus, les forces vives de la ville au premier rang desquelles la CLCV, ainsi que d’autres issues de tout le littoral, ont remué ciel et terre, pétitionné (8 000 signatures au total) pour refuser une fermeture “politiquement, socialement inacceptable”, comme l’indiquait un affichage qui ne passa pas inaperçu. Un succès appréciable qui ne dispense pourtant pas les acteurs de cette mobilisation de rester en vigilance. La santé est un bien trop précieux pour qu’elle soit bradée. CLCV Grande-Synthe

 
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