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Réacteur 1 de la Centrale : un redémarrage à la hussarde

Si l’on se réfère à La Voix du Nord de ce dimanche 22 rapportant les propos toujours aussi arrogants de M. Quilichini, directeur de la centrale nucléaire de Gravelines, la gestion de la fissuration d’une "tuyauterie" dans la cuve du réacteur 1 aura été tout à fait satisfaisante. Le réacteur peut redémarrer "puisqu’il est sûr" . (On met un bouchon et hop ! C’est reparti). Quant à la réparation définitive elle peut être reportée à "un prochain arrêt de tranche" (sic !).

S’il en est ainsi, on est en droit de se demander pour quelle raison, alors que la visite décennale du réacteur entamée dans les derniers jours de juillet 2011 et qui aurait dû durer 3 mois, aura été prolongée 4 à 5 mois de plus. Il aurait été intéressant d’ailleurs de savoir quel coût , supporté au bout du compte par la "clientèle" d’EDF, cette immobilisation a entraîné. Là-dessus M. Quilichini ne s’exprime pas.

Par ailleurs, la non-intervention sur la pénétration avant un arrêt de tranche ne nous apparaît pas militer dans le sens du "bon niveau de sûreté" mis en avant par la direction de la centrale. Il apparaît pour le moins incohérent que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) après avoir longuement fait obstacle au redémarrage du réacteur, octroie désormais son feu vert sans qu’il ait été procédé à la moindre réparation. On se situe dans la logique "Fessenheim" : l’ASN pointe des risques non-négligeables, des lacunes graves en matière de sûreté, mais autorise la remise en marche des installations pour une décennie. Comprenne qui pourra !

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