Cette année, on a bénéficié d’un très bel été. Grand soleil et quasi-absence de vent. Revers de la médaille : ces conditions météo exceptionnelles ont sur notre littoral été propices à de nombreux épisodes de pollution atmosphérique d’origine industrielle.

Des observateurs gravelinois ont ainsi relevé qu’il y avait et dans leur secteur pas moins de dix séquences de fortes retombées plus ou moins longues de poussières nocives pour la santé et de nature à dégrader les propriétés. Interventions diverses, tracts, plaintes adressées aux autorités n’y ont rien fait.

Les rives de l’Aa n’ont pas été les seules touchées. L’association Adele, qui milite à l’est du littoral, dénonce elle aussi d’importantes nuisances avec l’émergence d’odeurs de soufre insupportables.